La filière de la betterave sucrière intègre La Coopération Agricole

« Je souhaite la bienvenue à cette filière d’excellence ! L’intégration de la FCB démontre notre capacité à rassembler et à répondre aux besoins des filières agroalimentaires », s’est félicité Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole, dans un communiqué du 20 décembre 2024. L’intégration de la Fédération Nationale des Coopératives de Collecte et de Transformation de la Betterave (FCB) s’accompagne de la création d’une nouvelle section intitulée : Métiers de la Betterave sucrière.

La Coopération Agricole représente désormais dix filières agricoles et alimentaires intégrées : lait, volaille, porcine, bovine, ovine, grain, luzerne, nutrition animale, vin et betterave sucrière. « Avec l’intégration de la FCB, La Coopération Agricole renforce sa capacité à parler d’une seule voix pour défendre les intérêts de l’agriculture et de l’agroalimentaire français, s’est réjoui de son côté Olivier de Bohan, président de la FCB. Cette démarche reflète notre volonté de fédérer les forces du monde agricole autour d’un objectif commun : la structuration économique de filières compétitives et durables. »

Une nouvelle section

La nouvelle section Métiers de la Betterave sucrière aura pour mission d’accompagner les coopératives du secteur, d’exposer leurs spécificités de l’amont à l’aval et de favoriser la synergie entre les filières agricoles représentées par La Coopération Agricole. En parallèle, elle permettra à La Coopération Agricole de « se doter de l’expertise d’une filière en avance sur les sujets de la décarbonation et de la gestion vertueuse de l’eau ».

« Représenter ce secteur, c’est aussi accompagner 20 000 planteurs associés coopérateurs et une industrie de pointe, profondément ancrée dans nos territoires, avec 6 000 emplois directs dans les sucreries qui contribuent activement au dynamisme de nos campagnes », a déclaré Dominique Chargé.

Avec un excédent de 930 millions d’euros en 2023, la filière de la betterave sucrière contribue positivement à la balance commerciale française. La France est d’ailleurs le premier producteur européen de betteraves à sucre, et le deuxième au niveau mondial, portée par une production annuelle de 30 à 35 millions de tonnes. La filière produit également des pulpes de betterave à destination de l’alimentation animale, de la mélasse ainsi que de l’alcool et de l’éthanol, dont le bioéthanol.